L’entreprise américaine Marathon Digital a récemment fait une annonce qui a suscité beaucoup d’intérêt : elle estampillera désormais tous les blocs Bitcoin qu’elle mine avec la mention « made in USA ». Cette décision intervient dans un contexte où le candidat à la présidentielle Donald Trump a exprimé son souhait que le Bitcoin soit exclusivement produit aux États-Unis.
Marathon Digital, en apposant cette mention sur ses blocs minés, souhaite afficher son patriotisme et son engagement en faveur de l’économie américaine. En effet, seul le mineur à grande échelle MARA est en mesure de le faire, grâce à la gestion de son propre pool et à la localisation de ses opérations aux États-Unis. Le PDG de l’entreprise, Fred Thiel, a souligné cette fierté d’être « made in USA ».
Cette initiative peut également être interprétée comme un clin d’œil à Donald Trump, qui a récemment exprimé son soutien au Bitcoin et son désir de voir tous les BTC restants produits aux États-Unis. Cependant, la nature décentralisée du Bitcoin rend cette proposition difficile à mettre en œuvre, étant donné que les États-Unis ne représentent actuellement qu’une partie du hashrate mondial.
En fin de compte, cette décision de Marathon Digital soulève des questions intéressantes sur la souveraineté et l’origine des cryptomonnaies, ainsi que sur l’impact des enjeux politiques sur l’industrie du minage. Il reste à voir si d’autres acteurs du secteur suivront cet exemple ou s’ils continueront à opérer dans un environnement plus globalisé.
En résumé, la mention « made in USA » sur les blocs minés par Marathon Digital est un pas audacieux vers une plus grande transparence et une identification nationale des activités de minage de Bitcoin. Cette initiative soulève des questions importantes sur la géopolitique des cryptomonnaies et l’implication des acteurs politiques dans ce domaine en pleine expansion.